28 avril 2007

La France à la recherche de son modèle démocratique, par Thomas Lefèvre

Alors que les Français ont choisi massivement un duel gauche/droite pour le second tour de l'élection présidentielle, il serait illusoire de réduire le débat à cette bipolarisation de façade, comme le diagnostiquait Nicolas Dupont-Aignan dans son message du 22 avril dernier.

A cet égard, la position du candidat centriste est unique. François Bayrou réunissant 19% des voix, il était certain que les candidats qualifiés se livreraient à des stratégies de séduction vis-à-vis de cet électorat. Toutefois, l'omniprésence du président de l'UDF dans cette première semaine de l'entre-deux-tours montre une évolution notable de notre démocratie.

La politique de notre pays ne sera plus conduite comme elle l'était jusque-là. De ce point de vue, la notion de "rupture" peut s'appliquer à ce qui se passe actuellement. Elle s'applique même, dans une certaine mesure, à nous les gaullistes de Debout la République. Pour avoir milité, à travers la candidature de Nicolas Dupont-Aignan, pour une rénovation démocratique dans notre pays, nous ne pouvons qu'approuvé le débat qui se tient aujourd'hui sur la place du "3ème homme". Nous pouvons aussi regretter que ces débats contractoires n'aient pas eu lieu avant le premier tour. Enfin, nous ne pouvons pas comprendre a fortiori que le candidat qui s'est fait l'apanage de la "rupture" reste enfermé dans un modèle dépassé du débat démocratique.

La France cherche à déterminer son nouveau modèle démocratique pour le XXIème siècle. En cela, le débat est passionant.

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