« Si à 50 ans on a pas une Rolex ®, c’est qu’on a raté sa vie ». Je serais tenté de lui répondre : « Désolé M. Séguéla, à 47 ans je n’ai toujours pas de Rolex ® et… je n’en suis pas malheureux pour autant ! »
Les Français auront sans doute goûté à sa juste valeur les déclarations de cet ancien conseiller de François Mitterrand, Jacques Chirac et maintenant de Nicolas Sarkozy.
Voilà un propos qui sent toute l’adoration de ce proche des puissants pour la frime et le fric, tel un relent des années 80 où Bernard Tapie nous chantait déjà que « Réussir sa vie, c’est gagner en Bourse ».
Cela pourrait rappeler aussi Marie-Antoinette et son « s’ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche », époque où les élites françaises se poudraient déjà abondamment. Plus sérieusement, à mon sens, on assiste très clairement à une double radicalisation :
Celle des Français qui voient ce qui se passe et dont la colère est sur le point d’exploser.
Celle des élites, jalouses de leurs privilèges, qui, malgré leurs erreurs, s’octroient bonus, augmentations et plans de sauvetage sur mesure.
Et si on ne change pas radicalement de cap comme je l’avais suggéré dans un billet précédent, il faudra en assumer toutes les conséquences.
Jacques Séguéla, conseiller et entremetteur des princes, vient de montrer le vrai visage du mépris, alors que ce sont ceux dont il a contribué à l’ascension qui ont raté l’essentiel : servir la France, en priorité tout au moins.
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