ÉDITO

Edito
Par Nicolas Dupont-Aignan
Pendant le mois qui a précédé le scrutin européen, Opinionway et Sofres, repris par Le Monde et Le Figaro, ont crédité les listes de Debout la République d’un minimaliste 0,5% d’intentions de vote, alors que d’autres enquêtes - demeurées étrangement confidentielles - les échelonnaient entre 2 et 4%. Malgré ces prédictions abusivement et volontairement pessimistes - sorte de manipulation de l’opinion - DLR a emporté 2,04% des suffrages le 7 juin au soir (1,82% si l’on inclut la région Ouest où nous n’avions pas de propagande électorale en quantité suffisante et 1,77% si l’on inclut les DOM-TOM où nous n’avions pas de candidats).
Les sondeurs eux-mêmes en ont été tellement surpris qu’ils ont délibérément zappé notre score - privant 310 000 électeurs de leur résultat - mais sans que cela les empêche de mentionner la moindre performance de Lutte Ouvrière, arrivé derrière nous à 1,3%...
Cette injustice flagrante ne doit pas pour autant nous détourner de l’avenir : ce socle électoral constitue à l’évidence un encouragement pour les échéances futures, qu’il nous appartient désormais de préparer en redoublant d’effort.
Un grand merci, donc, à nos concitoyens qui ont glissé un bulletin gaulliste dans l’urne le 7 juin. Leur nombre est d’autant plus encourageant que les enquêtes ont depuis montré que l’abstention a en priorité frappé les forces vives du pays, cœur de notre électorat : en effet, ce sont ainsi 70% des 18-25 ans, 72% des 25-34 ans, 69% des ouvriers, 66% des employés et 77% des artisans, commerçants et chefs d’entreprises, qui ont boudé les urnes !
Preuve en est, une fois de plus, que Debout la République a un rôle à jouer dans l’avenir. Je vous le dit ici sans inquiétude ni complexe, il le jouera ! Demain comme hier, votre aide sera prépondérante pour le lui permettre.