16 mars 2007

Le déni de démocratie...

... Dupont-Aignan absent de l'élection présidentielle.


Dépêche AFP.


Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République, a annoncé vendredi à la presse qu'il n'avait pas pu réunir les 500 parrainages requis pour participer à l'élection présidentielle.
M. Dupont-Aignan, qui a quitté l'UMP en janvier, n'a pas voulu dire vendredi s'il allait ou non soutenir un autre candidat, indiquant simplement qu'il "s'exprimerait sur cette question le 31 mars".


"Je sais maintenant que je n'atteindrai pas la barre des 500 parrainages me permettant d'offir aux Français un choix gaulliste et républicain le 22 avril", a déclaré M. Dupont-Aignan, visiblement ému, lors d'un point de presse à l'Assemblée nationale.


Pour le député de l'Essonne, "le régime des partis et des petits arrangements entre amis a réussi à cadenasser le premier tour", et "tout a été fait pour (l')empêcher de porter devant les Français une voix libre, différente, originale, indépendante sur la France et sur l'Europe".


"C'est la première fois depuis la fondation de la Vè République, qu'il n'y aura pas de candidat gaulliste à l'élection présidentielle", a-t-il regretté.


"Loin de me décourager, cette épreuve me renforce, car au cours de la campagne j'ai ressenti combien nos concitoyens ne supportaient plus cette démocratie moribonde. J'ai aussi compris combien les Français attendaient un profond renouvellement politique", a-t-il poursuivi.
M. Dupont-Aignan, 46 ans, a invité "tous ceux qui se sont reconnus dans (sa) démarche à rejoindre le mouvement Debout la République et à (l)'aider à bâtir une force politique gaulliste, indépendante, qui nous permet d'agir efficacement à l'avenir". "Le combat ne cesse pas en 2007, il ne fait que commencer", a-t-il dit.


Le député-maire de Yerres a fait état de "pressions scandaleuses" sur des maires "étiquetés UMP" pour qu'ils ne lui accordent pas leurs signatures. "Nous ne dépasserons pas les 450 parrainages. Nous avons eu beaucoup de promesses qui n'ont pas été honorées".
"Tout le monde sait bien qui a voulu m'empêcher de parler (...) parce que j'étais quelque part le miroir d'une certaine mauvaise conscience gaulliste. C'est pour cela qu'il fallait me tuer dans l'oeuf, mais le petit canard ou le poussin est déjà sorti de l'oeuf et j'espère qu'il vivra longtemps", a-t-il affirmé.


A la question de savoir s'il pourrait "appeler à voter François Bayrou", M. Dupont-Aignan a répondu: "je m'exprimerai sur cette question le 31 mars. Demain (samedi), nous réunissons le conseil national de Debout la République et le 31 mars nous nous rassemblons en assemblée générale".


"Je ne suis pas dans une logique de débauchage individuel, mais dans une logique collective, politique (...) Je ne resterai pas inerte dans cette campagne présidentielle, car je compte bien défendre les idées auxquelles je crois", a-t-il ajouté.

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