Ce matin, j’ai présenté à la presse les têtes de listes de Debout la République pour les élections européennes. Une équipe rassemblant des femmes et des hommes d’origines politiques différentes, mais tous unis par le même amour de la France et la volonté de bâtir une Europe qui s’appuie sur les Nations pour peser dans la mondialisation.
La campagne est lancée, la tâche sera rude car, évidemment, le système est bien verrouillé.
Jamais les Français n’ont eu tant besoin d’un peu d’espoir pour changer une construction européenne qui a trahi la belle idée de réconciliation entre les peuples. Les internautes pourront retrouver sur le site de Debout la République mon propos introductif ainsi que les biographies des tandems qui conduiront chaque liste.
Mais l’actualité aujourd’hui c’est aussi la situation dans nos départements d’Outre-Mer. Yves Jégo, au retour de la Guadeloupe, s’est trouvé pris à revers par le Premier Ministre qui ne comprend manifestement pas la désespérance sociale qui règne là-bas. Certes, les soutiens financiers de l’Etat aux DOM-TOM sont déjà considérables. Pour autant, il faut trouver une solution en exonérant de charges sociales les entreprises des départements d’Outre-Mer qui sont confrontées à des contraintes beaucoup plus élevées qu’en Métropole.
Cette question du pouvoir d’achat en Guadeloupe, comme dans les autres départements d’Outre-Mer, peut devenir l’étincelle de l’incendie social qui menace notre pays. On se heurte toujours un jour ou l’autre au mur de la réalité. Ce que vivent les Guadeloupéens, malheureusement les Métropolitains risquent de le vivre si nous ne sommes pas capables de renforcer notre outil productif national.
Mais pour ce faire, il faut au préalable changer d’Europe, celle d’aujourd’hui aggravant nos faiblesses au lieu de nous permettre d’être plus forts. Chacun aujourd’hui en est convaincu, et l'impopularité de Bruxelles, dans les urnes comme dans toutes les enquêtes d’opinion, est une réalité indiscutable. Mais une réalité que nos concitoyens doivent avoir le courage de surmonter, en sortant de l’impasse dans laquelle les enferment aussi bien les immobilistes au pouvoir depuis 25 ans (UMPS, Verts, MoDem) que les critiques stériles, autre facette de la même médaille.
Oser le changement sera le vrai et le seul enjeu des élections européennes. C’est pourquoi notre responsabilité est immense : notre projet alternatif devra être global et sérieux. C’est ce à quoi vont s’employer ces prochaines semaines les candidats de Debout la République.
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