25 février 2007

Appel de Nicolas Dupont-Aignan aux maires de Haute-Normandie


Comme à l'ensemble des maires de France, Nicolas Dupont-Aignan appelle une nouvelle fois les élus de Haute-Normandie à parrainer des candidats pour cette élection présidentielle. Alors que s'il y avait peut-être trop de candidats en 2002 (plus de 20), le risque de l'échéance qui vient serait sans doute le contraire. Ainsi, sur les douze principaux candidats en lice, seuls quatre sont assurés d'avoir leur parrainages sans soucis. Les autres, dont certains représentent des courants importants allant du trotskisme au souverainisme en passant par l'écologie et le gaullisme, risquent de ne pas réussir à réunir ces signatures face au bipartisme que l'on tente d'imposer dans le paysage politique français depuis 2002 et la création de l'UMP.

Nicolas Dupont-Aignan, le candidat gaulliste et républicain, lors d'une conférence de presse à Paris, a présenté une lettre adressée à tous les maires de France, détenteurs aujourd'hui du pluralisme démocratique en France. Pour assurer que la famille gaulliste soit représentée à l'élection, il manque encore une petite centaine parrainage. L'ensemble de l'équipe départementale en appelle aux maires de la région, au premier rang desquels Brigitte Brière qui fera valoir samedi prochain sur France 3 Haute-Normandie le rôle des "petits candidats" dans l'élection présidentielle et le danger qu'encourrait la démocratie de ne pas les présenter au suffrage universel.



Lettre de Nicolas Dupont-Aignan du 14 février aux maires de France


Cher(e) collègue,

Ne m’en veuillez pas de vous écrire pour solliciter votre parrainage pour l’élection présidentielle de 2007 !

Comme vous je suis élu local, maire depuis 1995, et je reçois aussi quantité de demandes de parrainage. La loi fait en effet peser sur nos épaules la grande responsabilité (le cadeau empoisonné ?) de choisir les personnalités qui seront autorisées à être candidates devant les Français.
Je comprends la réticence de bon nombre d’entre vous à accorder cette année votre signature. Je sais que vos conseils municipaux ne sont, pour la plupart, ni de gauche, ni de droite, mais rassemblent des citoyens de bonne volonté au service de leur commune. Je connais les « amicales pressions » des grands partis comme la manipulation de l’opinion organisée à partir d’une mauvaise interprétation des sondages.

Et pourtant je crois sincèrement qu’il faut surmonter nos réticences.
Je pense que notre démocratie a besoin de nous.

Comment en effet demander, dans nos communes, aux jeunes et aux moins jeunes d’aller voter si, nous-mêmes, en nous abstenant de parrainer des candidats porteurs de projets différents nous ne leur offrons pas la diversité de candidatures sans laquelle il n’y a pas de vrai choix ?
Diversité d’autant plus nécessaire qu’aujourd’hui les Français sont saturés de la politique spectacle qui tourne toujours autour des mêmes candidats. Au premier tour de scrutin nos compatriotes attendent un débat libre entre des candidats libres.
C’est pourquoi je m’adresse à vous pour m’aider à obtenir les quelques 100 signatures qui me manquent encore pour pouvoir me présenter au suffrages des Français.

Si je dispose, grâce à vous, des 500 signatures, je serai le seul candidat à l’élection présidentielle maire en exercice et indépendant des partis politiques.
Grâce à vous je pourrai enfin dire aux Français qu’il y a d’autres façons de voir notre futur, d’autres solutions pour relancer notre pays que celles proposées par les candidats qui monopolisent les temps d’antenne.

Je dirai tout d’abord aux Français que pour redresser notre pays
chacun devra fournir un effort.
Je refuse en effet de participer à la surenchère de promesses démagogiques des uns ou des autres. Comme maire j’ai dû redresser une commune en faillite et je sais qu’on n’a pas le droit, moralement et politiquement, de promettre ce que l’on ne possède pas, surtout quand la dette explose !
Je sais aussi d’expérience qu’il n’y a pas de progrès collectif sans effort partagé.
C’est pourquoi mon projet présidentiel d’inspiration gaulliste que je vous adresse ci-joint, présente des mesures concrètes de bon sens pour muscler notre économie et garantir la justice sociale.

Je dirai ensuite aux Français qu’il n y a pas de redressement possible sans une réorientation complète de la construction européenne.
La France a besoin de l’Europe, mais pas de n’importe quelle Europe ! Notre pays ne peut plus continuer à subir la politique de Bruxelles qui ruine notre agriculture, démantèle nos services publics et asphyxie notre industrie avec un euro surévalué et un libre-échange déloyal.
C’est pourquoi je combats la proposition des principaux candidats de faire voter après 2007, soit en cachette par le Parlement, soit par référendum, les principales dispositions de la Constitution Européenne rejetée avec raison par le peuple le 29 mai 2005. Je propose tout au contraire de nous appuyer sur ce vote historique des Français pour négocier avec nos amis européens la construction d’une autre Europe : celle des coopérations à la carte, de la réforme de l’euro, d’une nouvelle politique agricole commune et de la préférence communautaire.

Je dirai enfin aux Français que pour redresser la France il faut se serrer les coudes et privilégier notre unité sur nos différences.
Assez du chacun pour soi, des communautarismes religieux, ethniques ou sexuels, des nouvelles féodalités locales ! Mon projet veut redonner un sens très concret à la devise de la République “Liberté-Egalité-Fraternité”.
C’est pourquoi je défends la laïcité de la Loi de 1905, l’école publique du mérite, le maintien sur tout le territoire des services publics modernisés. Je propose aussi d’améliorer la décentralisation en réaffirmant la liberté des communes (en leur offrant une garantie de sortie des intercommunalités imposées et coûteuses et en organisant une vraie péréquation financière en faveur des petites communes).

Mais pour pouvoir dire tout cela aux Français, les convaincre qu’une autre politique est possible pour la France, les persuader qu’ils ont entre leurs mains le destin de leur pays j’ai besoin de vous !

Demain vous recevrez le formulaire officiel de parrainage du Conseil Constitutionnel.

Sans votre signature, je ne peux rien ! Je suis donc à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. N’hésitez pas à joindre mes collaborateurs au 06 72 48 94 66 ou au 01 69 49 17 37 et je vous rappellerai personnellement.

Je vous prie de croire, cher(e) Collègue, en l’assurance de mes sentiments les meilleurs.


Bien fidèlement.


Nicolas Dupont-Aignan
Député de l'Essonne
Maire d'Yerres
Président de Debout la République


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