21 mars 2007

Laissons du temps au temps..., par Nicolas Dupont-Aignan

Les témoignages de soutien et les marques de sympathie n’ont jamais été aussi nombreux depuis quelques jours !


Jusqu’aux Maires qui m’ont téléphoné pour me dire leur regret de ne pas me voir participer à l’élection présidentielle ! J’aurai préféré leur parrainage à leur déception !


Aux internautes qui se demandent pourquoi nous avons stagné dans les deux dernières semaines autour de 450 parrainages, je réponds tout simplement que bon nombre de promesses ne se sont pas concrétisées ! Les nouveaux parrainages des derniers jours, fruit de l’extraordinaire mobilisation des bénévoles à travers toute la France, n’ont fait que compenser l’évanouissement de promesses plus anciennes.


Nous avions l’impression de faire du surplace et, tel Sisyphe, repousser éternellement un rocher qui retombait sur notre tête.


Mais, encore une fois, comme je l’ai indiqué dès vendredi soir, il ne faut surtout pas se décourager. Mobilisons-nous pour le 31. Structurons définitivement Debout la République en un vrai parti politique, correctement implanté sur tout le territoire. Gardons notre cap politique.


A cet égard, je veux mettre en garde contre les fausses interprétations et rumeurs qui circulent dans les médias. Le journal le Monde a bien hâtivement interprété ma position par rapport au 1er tour. Il est d’ailleurs paradoxal de voir tous les observateurs, qui répétaient partout il y a encore 3 jours que je ne valais rien dans les sondages, insister maintenant sur mon soi-disant ralliement en faveur de x ou y.


Soyons clairs :



  1. Je ne suis pas propriétaire de voix. Les Français qui pensaient voter pour moi n’ont pas besoin de consignes, ils sont assez grands pour savoir ce qu’ils ont à faire.

  2. Je ne suis en aucun cas dans une logique de ralliement et je refuse cette idée selon laquelle, dès l’impossibilité d’être présent au 1er tour, je devrais m’aligner automatiquement et de manière individuelle derrière un candidat.

  3. Quant à mon positionnement personnel par rapport au 1er tour, je ne prendrai pas de décision avant le 31 mars, date à laquelle j’entendrai les militants de Debout la République.

  4. Je crois que nous devrons analyser attentivement les propositions des uns et des autres, notamment bien sûr sur l’Europe.

Quelle que soit la position que nous prendrons, nous devons maintenant bâtir la force politique gaulliste et républicaine de demain.


Je demande donc à tous ceux qui partagent mes convictions de ne pas s’agiter dans tous les sens, de bien réfléchir aux moyens de progresser ensemble, de ne jamais perdre de vue l’essentiel, l’enracinement de nos idées dans la vie politique française, par rapport à l’accessoire.


Nous nous retrouverons le 31 mars.

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