16 octobre 2007

Face au coup de force européen, défendons notre démocratie !, par Nicolas Dupont-Aignan

J’ai passé la soirée d’hier à lire (à décrypter !) le nouveau traité modificatif européen, présenté depuis des mois comme un « traité simplifié ». Il faut le lire pour le croire !

Un document de 145 pages, 12 protocoles, 25 déclarations annexes. Un véritable jeu de pistes. Tout est fait pour dissimuler le recyclage du contenu de la Constitution Giscard (moins les symboles) refusée par les Français et les Néerlandais.

Mais la réalité du texte est bien là. Rien n’a changé. Si par malheur ce traité était ratifié, c’en serait fini de notre démocratie et de notre République, ce serait le passage à un fédéralisme européen complet.

Présenter ce texte comme un compromis entre le vote OUI et le vote NON du 29 mai 2005 est à cet égard un mensonge éhonté.

Mais le faire voter uniquement par le Parlement constituerait un véritable coup de force, pour ne pas dire un coup d’Etat. Car cela reviendrait, malgré son refus explicite mais en son nom, à imposer au peuple français un traité qui remet en cause son droit inaliénable et imprescriptible à disposer de lui-même. Ce serait un anti-1789 dont même les ultras de la restauration de 1815 n’avaient pas osé rêver !

Il est temps d’agir. Il faut ouvrir les yeux de nos concitoyens sur la réalité du traité, son contenu, ses conséquences sur leur vie quotidienne et, par conséquent, sur le diktat que constituerait une ratification parlementaire alors même qu’ils ont déjà dit non.
Alors ils comprendront qu’ils sont seuls à même de pouvoir trancher une question aussi fondamentale pour l’avenir du pays, pour son existence même devrait-on dire !
C’est tout le sens de la pétition nationale que je lance « 1 million de signatures pour un référendum ».

A nouveau, il faut reprendre le combat. Je mesure l’ampleur de la tâche, je connais la solitude politique qu’il implique mais il serait indigne et lâche de renoncer car il en va de notre liberté collective.

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