28 mars 2008

Afghanistan : ou s’arrêtera la dérive atlantiste ?

Suite au communiqué de Debout la République, l'AFP a publié une depêche concernant la fuite en avant dans l'atlantisme. La volonté de renforcer notre présence militaire en Afghanistan au lieu de former une bonne armée afghane et de renforcer notre aide au développement traduit un alignement sur une politique extérieure américaine finissante. La position de Nicolas Dupont-Aignan rejoint celle du député UMP souverainiste Jacques Myard comme le révèle le texte de cette dépêche reproduite ci-après.


Afghanistan: Myard et Dupont-Aignan contre "l'atlantisme" de Sarkozy

Les députés Jacques Myard (UMP) et Nicolas Dupont-Aignan (non-inscrit) ont dénoncé jeudi "l'atlantisme" de Nicolas Sarkozy, après l'annonce par le président de la République du renforcement de la présence française en Afghanistan.

"Cette décision apparaît à l'évidence comme un alignement atlantiste sur les positions américaines alors même que la politique étrangère de Washington est un échec quasi-total", a dénoncé M. Myard dans un communiqué.

"La France n'a rien à gagner dans un tel alignement", et "cette réorientation de la politique étrangère française commande impérativement un débat au Parlement", a-t-il ajouté.

"Les Français et le président de la République" doivent connaître "les réserves du Parlement, voire son opposition à cette inflexion radicale de la politique étrangère française", a-t-il jugé.
Nicolas Sarkozy "aggrave dangereusement la dérive atlantiste de la diplomatie française", a estimé dans un autre communiqué Nicolas Dupont-Aignan, gaulliste et souverainiste, président de Debout la République.

"On a affaire à un double reniement", par rapport aux déclarations du candidat Sarkozy annonçant qu'il "poursuivrait" le rapatriement des forces françaises d'Afghanistan, et par rapport à la "diplomatie pluriséculaire de la France traditionnellement réfractaire aux logiques de blocs impérialistes", s'est-il indigné.

"A quelques jours du sommet" de l'Otan à Bucarest, "il est impératif que le président rende des comptes au peuple français sur sa politique étrangère", a-t-il ajouté.

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