23 janvier 2009

République contre concentration du pouvoir

Nicolas Dupont-Aignan qui était ce matin interviewé sur I-Télé s'est exprimé "la volonté de tout contrôler" de Nicolas Sarkozy. La présidence l'UMP, la présidence de France Télévision, verrouillage des débats à l'Assemblée Nationale, suppression du juge d'instruction, tout concourre à cette concentration du pouvoir entre les mêmes mains et à la suppression de tout ce qui pourrait "apparaître" comme un contre-pouvoir. "C'est la cour !"


Dupont-Aignan : la volonté de Sarkozy de "tout contrôler" est "malsaine"
AFP - 23.01.09 11h50

Le président du parti gaulliste Debout la République (DLR), Nicolas Dupont-Aignan, a dénoncé vendredi la volonté "affichée" de Nicolas Sarkozy de "tout contrôler, de tout maîtriser", qui crée selon lui une situation "profondément malsaine".

"Je ne dis pas qu'on est dans un système autoritaire, faut pas exagérer, je dis simplement que petit à petit on arrive à une concentration des pouvoirs à une asphyxie du débat qui sont profondément malsaines", a déclaré M. Dupont-Aignant sur i-Télé.

"Il y a une volonté présidentielle affichée finalement de tout contrôler, de tout maîtriser, c'est malsain, c'est dangereux, pas seulement pour l'opposition mais pour l'ensemble du pays et ça se retournera contre la majorité", a ajouté le député de l'Essonne.

Il a critiqué une main mise de l'Elysée sur la nouvelle direction de l'UMP qui doit être installée samedi, avec à sa tête Xavier Bertrand. "Ce parti unique a supprimé l'élection de son président au suffrage des militants, son état major est choisi à l'Elysée. Mais c'est la cour!", a-t-il lancé.

Alors que Nicolas Sarkozy doit rendre ses arbitrages, ce vendredi, à l'issue des états généraux de la presse, il a jugé "malsain de confier tous les pouvoirs médiatiques à des groupes privés qui dépendent des commandes de l'Etat".

Enfin, le député s'est dit "solidaire" des socialistes dans leur combat contre la réforme du travail législatif. "A quoi ça sert de réduire le droit de parole des parlementaires" alors que "depuis 1981 il y a eu une dizaine de débats qui ont un peu dérapé", a-t-il dit.

Il a fait valoir que "s'il n'y avait pas eu ces dérapages (...) l'opinion n'aurait pas été alertée sur certains dossiers"

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